La Ferme du Père Théo
LA FERME DU PERE THEO a été créée par 3 associés dynamiques qui en on fait une marque reconnue pour ses produits de qualités. Cet élevage caprin, où rien n’est laissé au hasard, prouve qu’il est possible de maximiser la production laitière, tout en maitrisant la transformation et la commercialisation des produits finis.
L’exploitation
C’est lors de l’édition 2018 du Salon CAPR’INOV que la collaboration entre la FERME DU PERE THEO et EVIALIS a commencée. Thierry, l’un des 3 associés, en charge du troupeau caprin, et toujours à la recherche de solutions pour améliorer son système de production a tout de suite adhéré aux solutions proposées par EVIALIS.
Suite au salon, Yannick ALLAINE, Technico-Commercial SEAL, a rencontré les propriétaires de la FERME DU PERE THEO.
Cette exploitation familiale située dans le Nord de l’Isère, est composée de 3 associés : Thierry, Sylvie, qui s’occupent de la fromagerie, du magasin et de la comptabilité, et Philippe qui intervient également en fromagerie et assure les livraisons et les marchés. 2 salariés s’ajoutent à l’équipe et travaillent à temps plein sur l’exploitation.
140 chèvres Saanen passent à la traite chaque jour, et produisent 150 000 litres de lait par an qui sont intégralement transformés et commercialisés via le magasin présent sur l’exploitation, le marché de St-Priest, et une quarantaine de magasins indépendants. L’intégralité des chevreaux est également engraissée et commercialisée en direct.
La maîtrise des étapes de production
Le contrôle de la commercialisation n’est pas la seule clé de réussite de cette exploitation, puisque toutes les étapes de production sont également parfaitement maitrisées, en commençant par la production de fourrages et notamment de luzerne. En effet, après avoir essayé différentes pratiques (pâturage, ration humide, fourrages déshydratés), les associés ont décidé de “revenir aux fondamentaux” et de cultiver l’herbe. Inscrits dans une agriculture de conservation qui vise à ce que les sols soient couverts le plus longtemps possible dans l’année, Thierry et ses associés furent parmi les pionniers à pratiquer l’agriculture de précision au niveau des cultures. Ces techniques sans labour, issues des pratiques outre-Atlantique, permettent de lutter contre l’érosion, mais surtout d’améliorer la structure des sols et de favoriser l’enracinement. Les cultures sont donc moins sensibles au stress hydrique. L’exploitation est également équipée de séchoirs de bottes qui minimisent le temps de séchage au champ et maximisent la qualité des 5 coupes de luzerne réalisées chaque année. Le maïs grain destiné aux chèvres est aussi produit sur l’exploitation.
Adapter la ration
Passionné de génétique et investi dans la plateforme de Capgenes, Thierry a décidé d’inséminer 40% de son troupeau. Depuis toujours, le troupeau est inscrit au contrôle de performance. Il contrôle également la qualité des litières et traite l’eau de boisson pour en améliorer sa qualité sanitaire et structurelle.
Malgré tout, Thierry n’était pas complètement satisfait de la production du troupeau. La ration n’était pas efficiente et ne permettait pas d’exprimer le potentiel génétique du troupeau. Le troupeau semblait affaibli, avec l’apparition fréquente de signes de troubles métaboliques ou d’acidose.
L’objectif de Thierry était clair : pouvoir répondre à la demande croissante des clients. Pour cela, il fallait produire 500 litres de lait par jour. Yannick s’est alors attaché à comprendre le fonctionnement de l’atelier caprin, à analyser les fourrages, et à observer les pratiques de l’éleveur. Après concertation, Yannick a préconisé l’utilisation du FIBRILIS MG pour son apport en énergie non acidogène qui permet de concentrer la ration en énergie sans risque d’acidose.
“Les animaux se sentent mieux, et on a des chèvres qui démarrent bien.”
Des résultats concluants
Son apport de fibres digestibles sécurise les fermentations ruminales et limite les troubles métaboliques. En effet, les chèvres ont à disposition beaucoup de fourrages et ne choisissent que le meilleur. Il y a donc une différence entre ce qui est distribué et ce qui est réellement consommé. Yannick a également préconisé l’utilisation de l’AZOLIS TAUX afin d’équilibrer l’apport azoté des fourrages et de satisfaire les besoins en ENI. Les fourrages sont donc mieux ingérés et valorisés par les chèvres.
Cette nouvelle ration, ainsi que les adaptations au niveau de la minéralisation et de la conduite du troupeau ont permis d’améliorer significativement les performances puisque sur les 5 premiers mois, la production a augmenté de 24%, avec 2 points de TB et de TP en plus. De fait, les rendements fromagers ont également augmenté à la grande satisfaction de Sylvie. Les éleveurs sont également plus sereins puisque les signes de troubles métaboliques ou d’acidose semblent avoir disparus. Aucune perte de chèvre due à des problèmes digestifs. Cela confirme qu’il est tout à fait possible d’atteindre des hautes productions en toute sécurité et dans le respect des exigences de la transformation !
Jean-Louis COURTY, EVIALIS